l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
l'Amant(e), 2011. Photo © Rodolphe Jasmin
« L’histoire de ma vie n’existe pas. Ca n’existe pas. Il n’y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l’on fait croire qu’il y avait quelqu’un, ce n’est pas vrai il n’y avait personne. »
L’Amant(e) est une adaptation théâtrale pour deux comédiennes du roman de Marguerite Duras. L’identité et la mémoire s’inventent au rythme d’une langue traversée par l’inquiétude du désir dans cette adaptation du roman pour la scène, où la fiction se concentre sur la jeune fille et éclaire la densité d’une jeunesse qui se déploie. Du je au elle se trace alors la possibilité d’un dialogue ou d'un conflit, la tension d’un duo.
Deux actrices comme le miroir l'une de l'autre, inversées et semblables. Pas de personnages, juste des rôles dont on s'empare et qui parfois s'emparent de nous. Jouer L’Amant(e), ce pourrait être cela : ne pas chercher à dominer cette écriture mais se laisser traverser et éventrer pour dénouer le présent.
Etre d’aujourd’hui. Explorer la féminité et l’inquiétude du désir.